Trucs sur d'autres machines
page crée le 29/08/2012
Cette page vous présente tous les machins auxquels Les Sucres en Morceaux ont participé, quelle que soit la machine. L'intérêt est un peu exotique, de voir les origines des Sucres en Morceaux, leur passion pour des machines parfois pitoyables avec des projets à 2 balles. Mais finalement, vous y retrouverez mon intérêt profond à jouer et afficher des machins sur n'importe quoi.
Ça ressemble à un vide-grenier, avec des vieux jouets qui traînaient dans le grenier. Je les mets là histoire de ne plus les perdre aussi. Y'a vraiment de tout, ça sent un peu les moules frites de la grande braderie de Lille, mais bon, vous serez prévenus : aujourd'hui, c'est grand ménage !
Après avoir essuyé mes fonds de culotte sur différentes Casio, je n'ai plus honte, je touche même au VG5000... la faute à Tom & Jerry. Cette machine a des contraintes techniques hors du commun, les tiles les plus gros de l'histoire de l'informatique, et un mode graphique comme un mode texte, et un mode texte pas follichon. En gros, c'est la carte graphique du Minitel.
Mon Dieu, que c'est drôle !
Amstrad Plus
Killmax (OFE - 2009)
Il est parfois difficile de choisir ses partenaires de travail. En voici un exemple avec un projet initialement prévu pour Climax2 et subtilisé avant diffusion pour un sabotage en règle dans Killmax. Mes détracteurs m'admirent tant qu'ils dépendent même de mon travail !
Les Sucres en Morceaux auraient refusé plus petite flatterie ! Mais promis, la prochaine fois, je choisirai des adversaires de talent.
Intro originale (preview) :
Killmax :
Commodore 64
flipping (2006) puis stéréoscopie anaglyphique (2010)
Je n'ai pas apporté grand chose à la scene C64, malheureusement. Et je pense que ça demanderait pas mal de talent.
J'ai tenté des petites flashouilles en alternant les 2 modes (ce qui n'existait pas encore alors). À noter qu'il y a quelques erreurs (minimes) car je ne connaissais pas toutes les contraintes graphiques à l'époque. Le plus dur aura été de faire les tiles 100% sous Photoshop ! Pas de diffusion officielle ni de test en condition réelle.
J'ai fait cette petite image anaglyphioque à l'occasion de mon article sur le C64. Là, par contre, rien n'existait dans le domaine ! Ah, j'aurai au moins été le premier dans quelque chose sur cette machine merveilleuse !
HP 28S
code : Flash Solaar
musiques en bip (1990)
Déjà à l'époque, j'étais attiré par des trucs super limités. 20 ans après, rien n'a changé, et je fais des CAT sur CPC :)
Voilà à quoi ressemble une HP28S. C'est une calculatrice programmable ni plus ni moins. Pas sexy pour 2 sous. J'avais déjà à l'époque tenté de faire du flipping. Sur un écran LCD, c'était plus facile, forcément. On a la rémanence qu'il faut.
Les contraintes techniques : bip unique de fréquence variable, pas de volume. Les musiques avaient été faites sur Amiga, à l'aide d'Oktalyzer, mon logiciel fétiche de l'époque. L'onde carrée simulée par un wav fait à la main (facile, 2 points suffisent). Le rendu sur la calculatrice avait toutefois le défaut de couper réculièrement la musique par des silences longs car la HP avait besoin de vider des buffers...
Musique 1 (boucle à l'infini) :
Musique 2 (ne boucle pas) :
Casio fx8500g
Affichage d'une Ford T
(release : cours de maths - 1989)
Si je me rappelle bien mon désœuvrement, j'étais en 1ère à l'époque, et nous attaquions les probabilités. Mes notes n'excellaient pas vraiment, mais j'avais programmé la Casio d'un copain (moi, j'avais le modèle de pauvre, pas graphique : la fx4000p).
Le programme est laborieux (je vous le livre dans sa version listing de l'époque) et l'affichage prend environ 20 minutes. Ça consiste simplement à faire des plot à partir de données hexa (par souci de mémoire) pour afficher cette image qui vient de l'Amiga.
Aussi loin que je me souvienne, je crois avoir fait mon premier flipping sur une calculatrice à cette période, sur ma CASIO fx4000p (donc toujours pas graphique). Sans doute juste après mes expérimentations sur CPC.
Montre Casio DBA-800
musiques en DTMF (1989)
Histoire de bien racler les fonds de tiroirs (promis, je mets pas mes légos... enfin, non : je les mets pas, mais je promets pas non plus en fait), voici ce que je me suis amusé à faire avec ma montre à quartz de l'époque : de la musique et de la video ! Bon, ça demande un peu de modestie tout de même. Pour le contexte, c'était une montre qui possèdait un répertoire de 50 numéros de téléphones qu'elle était capable de composer.
La video, ça consiste à bourrer les mémoires du répertoire téléphonique avec les rares caractères qu'il y a (13 au choix en gros), et de faire défiler les images en avançant manuellement dans le répertoire. Une sorte de "flip book" électronique. Je n'ai pas trouvé de moyen de vous le montrer (je cherche encore un émulateur !), il vous faudra l'imaginer. C'est finalement peut-être mieux ainsi :-)
Pour la musique, on peut faire pareil avec n'importe quel téléphone à fréquence vocale : j'avais 14 emplacements pour composer des numéros qui seront ensuite composés grâce aux "fréquences DTMF" qui sont en fait un mixage de 2 fréquences. Chaque caractère joue donc 2 notes en même temps selon un tableau assez simple dessiné par les boutons du téléphone. 3 fréquences au choix dans un sens, 4 fréquences dans l'autre. Et à nous la musique polyphonique sur montre à quartz, avec une portée de 14 notes à 1 temps !
Trop de la balle non ? C'est pas pire que de s'amuser avec un bouchon et une ficelle...